Asesoramiento psicológico, terapia y coaching

« Ne prétendons pas que les choses changent si nous continuons à faire la même chose », Einstein

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dimanche 29 décembre 2019

Quelles sont les urgences psychologiques les plus courantes en cette période de fin d'année ?


Quelles sont les urgences psychologiques les plus courantes en cette période de fin d'année ?

Sans être classé en tant qu’urgence psychologique, il n'est pas rare que dans les semaines précédant les périodes de vacances ou de jours fériés, il y ait un surcroît des consultations psychologiques probablement dues en raison de la prévision d'une augmentation du temps non structuré, ainsi que des contacts sociaux ou l'inverse, par l'absence de rencontres perçues comme normatives.

Les épisodes étiquetés par les manuels de diagnostic (DSM-5 ou CIE-10) comme dépressifs, anxiogènes ou mixtes, avec toutes leurs spécificités (phobie sociale, crise de panique, trouble obsessionnel-compulsif, anorexie nerveuse, boulimie nerveuse...) sont les trois raisons de consultations les plus fréquentes.

Les problèmes dans le couple ou avec les enfants peuvent également nécessiter des conseils psychologiques spécialisés. Maximiser après l'évaluation scolaire qui coïncide avec la fin du trimestre et avec le désir de commencer une meilleure nouvelle année.

Une autre cause possible de la demande de consultation est l'augmentation des symptômes de stress de l'accumulation d'événements vitaux stressants (AVE) à ces dates. Parmi ces AVE se trouvent les mêmes vacances ou périodes de Noël ...

Les AVE sont compris dans une échelle faite en 1967 par Thomas Holmes et Richard Rahe pour identifier 43 événements stressants qui peuvent se produire dans la plupart des cultures et peuvent causer des maladies. Bien que certaines études aient critiqué la validité de l'échelle au XXème siècle et sa transculturalité, son utilité demeure d'évaluer le degré de stress auquel une personne particulière est exposée et le degré d'impact psychologique perçu (« Conditions psychométriques de l'échelle des événements vitaux stressants, Londoño et Cols dans Current In Psychology, 33 (126), janvier-juin 2019, 83-96).

L'un de ces AVE peut être dû à la perte d'un membre de la famille ou d'une personne proche, soit à la suite d'accident, soit à l'automutilation. Selon l'examen effectué par le Dr Dominique Savary dans le Journal Medscape, la période de fin d'année est associée à une augmentation de la mortalité des patients principalement atteints de maladies cardiovasculaires et, en particulier les patients atteints de maladies coronaires. Dans ces cas, il a été démontré que l'utilisation des services d'un psychologue ou d'un psychologue spécialisé dans les urgences psychologiques, améliore les soins immédiats en cas d'urgence, il peut prévenir les complications ultérieures et favorise la détection précoce des facteurs de vulnérabilité possibles à l'avenir des personnes proches du décès imprévu.

Enfin, il est important de noter que l’abstinence tout comme la consommation excessive d'alcool ou d'autres substances (anxiolytiques, cocaïne, amphétamines, caféine, anticholinergiques, hallucinogènes, hormones stéroïdes ou sympathomimétiques), augmentent également les urgences médicales et psychologiques.

De ma part, je collabore depuis 2014 avec le Service d'Assistance et le Soutien Psychologique de PsyFrance dans l’aide psychologique urgente des personnes à risque psychosocial et dans l'accompagnement d'événements vitaux stressants pour répondre à ces éventualités.



jeudi 18 avril 2019

Paul Greengard "l'homme qui a découvert le baiser de joie"


Paul Greengard est décédé le 13 avril, un homme passionné, physique, non conformiste, plein de créativité et qui a apporté à la psychologie la compréhension des mécanismes neurochimiques de la transmission interneuronale.

Entre la fin du XXème siècle et le début du XXIème siècle, le docteur Santiago Ramón y Cajal a décrit la doctrine neuronale expliquant la forme et les modes de connexion entre neurones. C'est pour cette raison qu'il a reçu le prix Nobel de médecine en 1906. Ramón y Cajal a appelé "bisous" à cette synapse et à cette communication entre les neurones.

Pendant plus de 50 ans, la plus part de la communauté scientifique a pensé que ces "baisers" étaient essentiellement électriques; cependant, un médecin suédois, Arvid Carlson, avait isolé et identifié la dopamine comme un élément fondamental de la transmission cérébrale ainsi que du contrôle des mouvements. Et avec lui, notre homme, Greengard, a décrit le fonctionnement de la dopamine et d'autres molécules pour obtenir une transmission neuronale.

Au XXIème siècle, Eric Knadel, Arvid et Greengard partagèrent le prix Nobel de médecine en 2000, car ils avaient mis en relation les processus neurochimiques du cerveau, la mémoire et l'apprentissage.

Le développement de l’étude de la dopamine nous a montré qu’il s’agissait d’un neurotransmetteur présent dans de nombreuses régions du cerveau et qu’il a davantage plus de fonctions que la communication neuronale ou les mouvements du corps. En simplifiant beaucoup, la libération de dopamine nous procure du plaisir et nous incite à répéter les comportements. Par conséquent, en thérapie, il est essentiel de prendre en compte la manière dont l’étude de la dopamine peut agir chez différentes personnes et leurs comportements.

Si vous êtes aussi passionné que moi par la relation entre la physique, l’histoire et psychologie, je vous invite à lire un bon article qui développe les principales contributions de Paul Greengard. Il a été écrit hier par le journaliste scientifique Manuel Ansede à El País, où j'ai pris la photo de Greengard.




mercredi 25 avril 2018

¿Besoin de fuir ou juste d'allumer la conscience?

Parfois, nous sommes si fermés dans notre immédiateté que nous croyons que la seule ou la meilleure solution à notre situation actuelle est d'en sortir, de fuir plus ou moins temporairement.

Cette idée qui peut sembler naturelle et instinctive, dans l'être humain, culturel et mental, est très médiatisée par le marketing qui nous sature chaque jour de messages d'alternatives de loisir pour être plus heureux. Mais le piège est très simple, pour consommer nous avons besoin d'argent, et pour obtenir de l'argent honnêtement, nous devons travailler, prendre des responsabilités et produire.

Et lorsque le niveau du travail et de l'activité ne correspond pas à nos besoins personnels, nos rythmes et nous goûts, nous pouvons être saturés et le labyrinthe se ferme alors, nous reprenons l’idée de « fuir » temporairement, comme la meilleure solution et la plus abordable.

Mais, que se passerait-il si nous allumons la lumière dans notre vie? Si nous prenions un temps personnel pour respirer, penser et ressentir, que nous dirions-nous? Que choisirions-nous de faire?

C'est la proposition de réflexion que nous présentons cette semaine, veille de la semaine prochaine avec des jours fériés ...

Que dites-vous?

lundi 26 mars 2018

"La théorie suédoise de l'amour" un documentaire pour réfléchir sur les relations


Que se passerait-il si tous nos besoins étaient couverts, de la naissance à la mort, par exemple, par l'État? Si qui prenait soin de nous était l'état et non les personnes, serions-nous en relation les uns avec les autres? Serions-nous en relation?
Parce que ce que personne ne peut faire pour vous, c'est de vivre ensemble, seulment chacun de nous peut le faire. "La théorie suédoise de l'amour" C'est un documentaire qui m'a fait réfléchir beaucoup sur les relations et les liens; le bonheur ou la sécurité, l'individualité et la communauté. Je vous invite à le voir et commenter https://www.youtube.com/watch?v=CKk0wNbHEeU


mardi 26 septembre 2017

« La Philosophie comme médicament pour l’âme”?


Cette semaine, j’ai entendu ce propos de Thibaut de Saint Maurice et cela m’a bien plu. 

Ce n’est pas étonnant, car avant ses 40 ans, les études et maitrise de Psychologie en Espagne, dépendaient des facultés de Philosophie et Lettres, et maintenant elles sont reconnues comme des études appartenant à la médecine et les sciences de la santé.

Par contre, ce propos a plus de 2000 ans, et c’était dans les fondamentaux de la médecine d’Hippocrate, qui défendaient une vision globale du corps humain y compris les pensées, émotions et humeurs. Á cette époque la bonne santé de l’âme était  la tranquillité et la condition de la vie heureuse. Plus tard, Épicure disait qu’il n’y avait pas d’âge pour assurer la santé de l’âme. Les maladies de l’âme, de son point de vue, seraient les craintes et les espoirs ou les désirs inassouvis.

Cela n’est pas trop loin du travail psychologique de nos jours, où nous combinons des techniques de biofeedback, l’entrainement entre séances avec la discussion pour mettre de la lumière dans l’inconscient et articuler des discours avec plus de consciences et profondeur.

Alors, pourrions-nous nous passer de la Psychologie ? À mon avis non, car la Psychologie est une science très vaste qui nous permet une approximation individualisée aux personnes et ses soucis. Etant donné aussi qu’il y a beaucoup d’écoles philosophiques, ce n’est pas facile de trouver « le médicament philosophique » pour chaque personne et son malaise dans un moment concret de sa vie.

Par ailleurs, lire, explorer et raisonner avec calme et philosophie me semble très utile avec les précisions qu’expose Thibaut. Comme tout « médicament », la philosophie demande aussi de respecter les doses : trop de discours et les effets deviennent nocifs, nous mettant en risque de nous perdre dans l’enjeu, oublier son corps et le reste de plaisir de la vie.


Bonne semaine !

jeudi 7 septembre 2017

Pourquoi n'avez-vous pas de « dépression post-vacances ? »


Bonjour,

Comment avez-vous commencé le mois de septembre ?

Probablement, durant les prochains jours, les conversations avec vos collègues, proches ou amis peuvent commencer en demandant des nouvelles sur votre rentrée, pour ceux qui ont eu des vacances, et parlant de la soi-disant « dépression post-vacances ». C'est le sujet auquel nous allons dédier cette brève publication.

Avant d'entrer dans le sujet, je soulignerai, qu’à mon avis, pour le processus thérapeutique, il n'est pas essentiel d'utiliser des catégories ou des diagnostiques, car chaque personne est un sujet particulier et doit être accueillie et accompagnée sans étiquette, avec toutes ses particularités. Si vous me le permettez, je vous indiquerai plus tard une publication spécifique à ce sujet. Cependant, je l'explique parce que, si pour la pratique clinique individuelle, l'utilisation des étiquettes diagnostiques est plus que dispensable, plus encore dans la vie quotidienne.

Revenons à la rentrée, si nous avons pu nous déconnecter de la routine et de la vie quotidienne à travers d’une pause ou vacances, c'est normal (comprenons par « normalité » le fréquent et probable) d’avoir besoin de quelques jours, pensées et émotions pour reprendre notre vie quotidienne, à tel point que la rupture avec la quotidienneté ait été grande, il peut sembler logique le besoin de plus de temps pour nous adapter à la rutine. Et cette transition peut occuper nos pensées et émotions pendant que nous nous rappelons des bons moments passés, et même sentir des émotions de tristesse face à l’absence. Nous appelons ces transitions adaptation, et pour chaque personne cela peut avoir un impact majeur ou mineur. Personnellement, je me souviens, encore écolière, de la rupture avec la vie quotidienne que supposait les trois mois de vacances que nous avions alors en Espagne, les liens renforcés avec les amis, d’autant plus à l'adolescence, et le brusque retour à l'école... Mais alors, désigner ces changements et leurs adaptations conséquentes, une catégorie diagnostique de "dépression" du Manuel DSM-5 utilisé par l'Américain Psychiatrique Association, ne semble pas un peu excessive ?

Rappelons-nous brièvement les symptômes que, d’au point de vue clinique, selon le manuel, définissent une dépression majeure (au moins 5 ou plus, incluant nécessairement 1 ou 2, pendant deux semaines consécutives) :

1. L'humeur dépressive la plupart du temps, presque tous les jours.
2. Une diminution significative de l'intérêt ou du plaisir pour la totalité ou la plupart des activités très souvent, presque tous les jours.
3. Perte de poids significative sans régime ou gain de poids (par exemple, plus de 5% du poids corporel en un mois) ou diminution ou augmentation de l'appétit presque tous les jours.
4. L'insomnie ou l'hypersomnie presque tous les jours.
5. Agitation ou retard psychomoteur presque tous les jours (observable par d'autres, pas simplement le sentiment subjectif d'agitation ou de ralentissement).
6. Fatigue ou perte d'énergie presque tous les jours.
7. Sentiment d'inutilité ou une culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement un auto-reproche ou une culpabilité d'être malade).
8. Diminution de la capacité de penser ou de se concentrer, ou de prendre des décisions, presque tous les jours.
9. Les pensées récurrentes de la mort (pas seulement la peur de mourir), des pensées suicidaires récurrentes sans plan particulier, une tentative de suicide ou un plan spécifique pour l'accomplir.

Et le plus important, « les symptômes qui causent des inconvénients cliniquement significatifs ou une détérioration du fonctionnement social, du travail ou d'autres domaines importants du fonctionnement ; et "l'épisode ne peut être attribué aux effets physiologiques d'une substance ou d'une autre condition médicale".

Alors je vous propose une petite réflexion, suivant les théoriciens de la pensée comme Noam Chomsky, si le langage crée la pensée, mon invitation serait de ne pas utiliser des étiquettes de diagnostique clinique pour décrire nos états d'esprit quotidiens. Ou, si nous les utilisons dans le cadre du langage quotidien, au moins ne pas les intérioriser, afin de ne pas suivre par inadvertance une « prophétie auto-réalisable » et finir par avec une dépression de manuel!


Bonne semaine,


mardi 29 août 2017

La rentrée, un bon moment pour la réflexion


Bonjour, comment avez-vous passé l’été ?

Bien que, selon le calendrier nous avons encore quelques semaines d'été jusqu'au 21 septembre, beaucoup de personnes pensent à présent qu’en septembre, ils reprendront ou pas, leurs horaires quotidiens, leurs activités, d’ici quelques jours.

Sans le vouloir, septembre devient comme un retour à l'enfance, au calendrier scolaire, où après les mois de juillet et d'août, nous reprenons les routines et nous nous prenons de bonnes intentions.

Et voilà où je voulais en arriver. Avons-nous favorisé les espaces personnels cet été ? Nous sommes-nous sentis bien en nous-même et nous sommes-nous sentis écouté ? Avons-nous formulé de nouvelles intentions ou avons-nous envie d’anciens souhaits ?

Si nous n'avons pas été en mesure de consacrer du temps à nous-mêmes, il se peut que ces jours-ci puissent être une bonne occasion avant le début du mois de septembre.

Peut-être après avoir lu cette publication, nous pouvons réserver cinq minutes, quinze ou tout le temps que nous souhaitons pour être avec nous-mêmes. Ici et maintenant. Respirer, sentir et écouter ce que notre corps et nos pensées nous communiquent : "Je vais bien", "Je suis phénoménal", ou "Je suis ......" "Cela m’arrive ...". C’est là où je vous propose de vous situer, dans l’écoute, les ressentis et l’accueil, par exemple : “D'accord, je t’écoute, après je déciderai de ce que je fais avec, mais maintenant je suis à l'écoute".

Si vous le souhaitez, plus tard, nous pouvons continuer à partager ces brefs espaces de réflexion, maintenant tout simplement, nous pouvons nous féliciter d'avoir consacré ce temps de lecture.


Bonne journée!


vendredi 7 avril 2017

Journée mondiale de la Santé: la dépression affecte plus de 350 millions de personnes au monde

Comme Journal Médical souligne, la stigmatisation de la dépression reste un obstacle pour que personnes du monde entier demandent de l'aide. Pour lutter contre cette réalité, l'OMS consacre la Journée mondiale de la Santé d’aujourd'hui 7 Avril, 2017, à cette maladie.

               A l'occasion de la Journée mondiale de la Santé, que cette année se dédie à la dépression, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) veut envoyer un message clair : la dépression est prévisible et soignable. Les patient(e)s et spécialistes de la santé mentale affirment « nous devons parler de la dépression normalement et ne pas le cacher comme si elle était un secret. »

               La dépression est une chose complètement différente des changements habituels d'humeur et de brèves réponses émotionnelles aux problèmes de la vie quotidienne. Pouvant devenir un grave problème de santé, surtout quand il est de longue durée et de modérée à sévère, causant de grandes souffrances et modifier le travail, l'école et les activités familiales. Dans le pire des cas, il peut conduire au suicide. D'ailleurs, chaque année, plus de 800.000 personnes se suicident, c'est la deuxième cause de décès dans le groupe d'âge de 15 à 29 ans.

               Sous le slogan Parlons de la dépression, l'objectif de l'OMS est de mettre fin à cette stigmatisation et veiller à que le grand public soit mieux informé sur la maladie mentale, leurs causes et conséquences possibles, et sur tout le soutien disponible pour la prévention et le traitement.


               Pour mieux comprendre la dépression et ses conséquences, l’OMS nous invite à voir les vidéos suivants.

vendredi 31 mars 2017

Améliorer la santé mentale européenne

L'EFPA (Fédération européenne des associations de psychologues parmi lesquels le Conseil généralde la psychologie de l'Espagne) avec 16 autres associations européennes, ont signé une déclaration exposant sa préoccupation au sujet la santé mentale de millions d'Européens et ont plusieurs propositions sur la façon dont l'UE peut améliorer les services offerts en Europe, Février dernier, comme nous signale Infocop,

La santé mentale est au cœur de nos vies et a un impact direct sur notre bien-être, notre travail, nos sociétés, nos familles et nos économies. La santé mentale est aussi importante que le bien-être physique des personnes, cette déclaration commune demande à l'Union européenne et les États membres à redoubler d'efforts pour mettre pleinement en œuvre le Cadre d'action résultant de l'action commune européenne de Santé mentale et bien-être (action commune européenne pour la santé mentale et le bien-être). Ce cadre est la première politique européenne de santé mentale qui est conforme aux directives et recommandations pour les Etats membres.

Selon la directrice de la santé mentale en Europe Maria Nyman, « La santé mentale est une question intersectorielle où nous devons travailler ensemble pour demander aux États membres de mettre en œuvre le Cadre d'action et ne devienne pas un document de plus ».

Selon la déclaration, ils peuvent faire plus pour améliorer la santé mentale et l'accès aux services en Europe avec les politiques européennes et nationales. L'Union européenne doit faire face à la santé mentale d'une manière intégrée et cette déclaration commune invite qui assure:
  • Que la santé mentale ait la même priorité que la santé physique.
  • Une approche du cycle vital pour assurer une meilleure compréhension de la santé mentale pour tous les groupes d'âge et stades de la vie (grossesse, vieillissement, ...).
  • Une plus grande attention à la santé mentale en milieu de travail, une question qui est souvent négligé dans la politique de santé est fournie.
  • L'amélioration des soins de santé mentale dans les soins primaires.

Grâce à l'action commune et son cadre d'action, l'Union européenne et les États membres disposent déjà d'un cadre avec des outils pour améliorer la santé mentale et le bien-être et les systèmes de santé mentale.


vendredi 16 décembre 2016

La dépression comme thème de la Journée mondiale de la Santé 2017

Nous avons pris connaissance que l'Organisation mondiale de la Santé a choisi la dépression comme thème de la Journée mondiale de la Santé 2017.

À cette occasion, je vais dédier une série de publications sur mon blog au phénomène de la dépression, exposant ce que nous entendons de nos jours du point de vue clinique par dépression, ses manifestations, ses possibilités d'intervention et les prévisions d'amélioration.

Dépression: parlons-en

La Journée mondiale de la santé, célébrée chaque année le 7 avril pour marquer l’anniversaire de la création de l’Organisation mondiale de la Santé, offre une occasion unique de mobiliser l’action autour d’un thème de santé spécifique qui concerne le monde entier.

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé 2017, le thème de la campagne est la dépression.
La dépression touche les personnes de tous les âges, de tous les horizons et de tous les pays. Elle provoque une détresse morale et a une incidence sur l’aptitude des personnes à effectuer les tâches de la vie quotidienne, avec parfois des conséquences désastreuses sur les relations avec la famille et les amis et sur l’aptitude des personnes touchées à gagner leur vie. Dans le pire des cas, la dépression peut conduire au suicide, lequel représente désormais la deuxième cause de décès chez les 15-29 ans.

Toutefois, il est possible de prévenir et de traiter la dépression. Mieux comprendre la dépression, connaître et les moyens de la prévenir et de la guérir, permettra de réduire la stigmatisation associée à cette maladie et d’encourager davantage de personnes à demander de l’aide.



vendredi 9 décembre 2016

Offrir, s’offrir, que voulons dire avec nos cadeaux?

Même si pendant toute l'année nous pouvons offrir ou s'offrir des cadeaux, pendant le mois de décembre, les médias, le calendrier et nos proches nous rappellent la période de l'année avec plus de consommation et de cadeaux.

C'est à cette occasion, de moments de choix, que nous pouvons nous poser la question : Que voulons dire avec nos cadeaux? Ça répond plus à une motivation de faire plaisir à l'autre, ou bien ça nous fait plaisir offrir?

Grace à Thibaut de Saint Maurice et sa Philosophie du quotidien, nous pouvons reprendre l'Essaie du don, le texte le plus célèbre de l'anthropologue Marcel Mauss pour éclaircir ce sujet. Suivez-le en clickand, ici.



mercredi 30 novembre 2016

1er Décembre, Journée Mondiale du sida: Qui a peur du sida ?

Demain, premier décembre nous célébrons la Journée Mondiale du sida. 

L'agence de l'ONU dédiée au sida, a choisi comme thème la Prévention de HIV. Car en effet de nos jours, l'hiv n'est pas un virus contagieux, mais transmissible, de sorte que nous pouvons nous prévenir de son infection.

À cette occasion, je désir partager avec vous, la communication donnée lorsque la Journée de formation aux psychologues de la Société Française de lutte contre le Sida: Qui a peur du sida?

À travers cet exposé j’ai essayé de décrire ce que l’on comprend, en termes psychologiques, comme Phobie au sida, par opposition aux différentes peurs que les personnes peuvent avoir par rapport au sida. J’ai voulu me centrer sur une peur significative et incapacitante par rapport au sida ou au hiv. Ce trouble, que nous retrouvons habituellement dans nos consultations, n’est pas reconnu, et son étude dans la tradition psychologique après plus de 30 ans d’histoire du hiv, n’est pas épuisée.

Si vous voulez lire toute la conférence, suivez le lien en cliquant ici.

mercredi 6 janvier 2016

Ne pas être cohérent(e) est-il un problème? Être cohérent(e) est un critère de la rationalité?

Ne pas être cohérent(e) est-il un problème? Être cohérent(e) est un critère de la rationalité?

Eh bien, Arkes, Hal R.; Gigerenzer, Gerd; Hertwig, Ralph ont publié dans la revue "Décision", Vol 3 (1), Jan 2016, 20-39, que ce n’est pas toujours adaptative d’être cohérant(e) et ils expliquent pourquoi "La cohérence ne peut pas être une référence universelle pour la pensée rationnelle". Si vous souhaitez poursuivre la lecture de cet article, vous pouvez le faire sur PsyNet

Je vous invite à réfléchir sur l'importance et la fonctionnalité de nos incohérences!



jeudi 5 février 2015

Inégalités, harcèlement : comment comprendre le suicide adolescent ?

"Comment vont les adolescents ? En septembre, l’UNICEF France a dressé un tableau très inquiétant et parle d’un « grand malaise ». Plus d’un tiers des 6 / 18 ans est en situation de souffrance psychologique, 28% a déjà pensé au suicide et 1 sur 10 a même déjà essayé de se suicider. Un constat terrible, difficile à comprendre. L’UNICEF avance tout de même des causes à ce mal-être, et parmi elles, la situation de privation matérielle. Il y aurait d’après l’UNICEF un « cumul des inégalités », puisque les inégalités sociales se traduiraient en difficultés d’intégration sur tous les plans. Ce constat résonne avec une autre étude, de l’INSERM cette fois, parue au début de ce mois et qui établit un lien entre le chômage et le suicide : près de 600 suicides en France entre 2008 et 2010 seraient liés au chômage.
 
Alors comment comprendre ce mal-être des adolescents et des jeunes pour mieux y répondre ? Quels sont les effets de la crise économique sur ce phénomène ? Et internet, dont on a parlé à l’occasion de terribles suicides d’adolescents harcelés sur les réseaux sociaux, peut-il à l’inverse devenir un lieu privilégié de prévention ?
 
Sur France Culture pour tenter d’apporter des réponses à toutes ces questions, Hakima Ait El Cadi, sociologue, anthropologue et spécialiste de l’adolescence, Philippe Jeammet, psychanalyste, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'université Paris V, et auteur de « Grandir en temps de crise : comment aider nos enfants à croire en l'avenir » paru chez Bayard en mars dernier. Et Patrice Huerre, psychiatre des hôpitaux et psychanalyste spécialiste des adolescents."

mardi 3 février 2015

La qualité du sommeil étroitement liée au temps passé sur un écran, selon une étude

Les adolescents qui passent beaucoup de temps devant les écrans (téléviseurs, ordinateurs, tablettes, téléphones portables, consoles de jeux), dorment moins longtemps et ont plus de mal à s'endormir, selon une étude publiée ce mardi.

Réalisée sur 10.000 jeunes Norvégiens âgés de 16 à 19 ans, l'étude a notamment montré que les adolescents les plus accros aux écrans avaient un risque accru de mettre plus d'une heure à s'endormir. Ce risque est augmenté de 49% chez ceux utilisant un écran pendant plus de quatre heures par jour (en dehors des heures scolaires) par rapport à ceux l'utilisant pendant moins d'une heure.

Pour en savori plus, cliquex içi.

dimanche 4 janvier 2015

Les consommateurs de cocaïne et amphétamine plus susceptibles de vouloir attenter à leur vie

Le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) nous informe des conclusions publiées par Andreea Adelina ArtenieJulie BruneauGeng Zang, François Lespérance, Johanne Renaud, Joël Tremblay et Didier Jutras-Aswad dans sur son article « Associations of substance use patterns with attempted suicide among persons who inject drugs : Can distinct use patterns play a role? », le 26 novembre 2014 dans la revue Drug and Alcohol Dependence.  

Parmi les personnes utilisant des drogues par injection, les consommateurs des drogues stimulantes, telles que la cocaïne et les amphétamines, sont près de deux fois plus à risque de présenter des comportements suicidaires, selon des chercheurs de l'Université de Montréal et du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM). La toxicomanie avait déjà été identifiée comme un important facteur de risque pour le suicide. Dix pour cent des décès chez les consommateurs de drogues seraient en effet attribuables au suicide. Les données issues de cette étude novatrice pourraient permettre de développer et d'évaluer des stratégies de prévention du suicide plus adaptées à cette population hautement vulnérable.

Vous pouvez lire l’article complet, en cliquant içi.

samedi 20 décembre 2014

Parution du livre "Hikikomori, ces adolescents en retrait"

"Retrait social, réclusion à domicile, décrochage, claustration, enfermement, sont autant de formes d’un phénomène nommé « hikikomori » au Japon où il est apparu. Ce trouble de conduite consiste pour des adolescents ou des jeunes adultes à se retirer, le plus souvent dans leur chambre, pendant plusieurs mois ou plusieurs années. Ils s’exilent dans un espace solitaire et ne répondent plus aux attentes sociales, familiales, amicales, arrêtant leurs études, rompant leurs liens, suspendant leurs activités. Ils laissent perplexes leurs proches autant que les acteurs éducatifs et médico-psychologiques.

Comment comprendre ces ermites modernes, leurs conduites, les causes et les conséquences de leur retrait ? Comment ce retrait est-il vécu par eux-mêmes et par leurs familles ? Comment prendre en charge la détresse qu’il manifeste ?

Autant de questions qui tissent cet ouvrage sur le retrait des jeunes, à partir de réflexions de sociologues, anthropologues, psychiatres, psychologues et psychanalystes français et japonais qui ont travaillé ensemble pour repérer, décrire, comprendre et prendre en charge ce phénomène émergent dans nos sociétés."

Par Maïa Fansten, Cristina Figueiredo, Nancy Pionnié-Dax, et Natacha Vellut.


Si vous voulais accéder au contenu du livre, cliquez-ici.

jeudi 18 décembre 2014

Bonnes fêtes?

Bien au contraire de ce qu'il arrive aux enfants, quelques-fois les fêtes de Noël sont vécues comme une vraie torture pour certains adultes. 

L'obligation du rassemblement familiale, entre collègues de travail ou d'autres proches, fait prévoir à quelques personnes la possibilité de problèmes. 

On se souvient de tous les défauts de nos proches. Et, imaginer tous ces défauts en conflits, les jours ou, soit disant, tout le monde doit être heureux, peut nous stresser beaucoup. D'autant plus, si cela nous arrive tous les ans depuis que nous sommes adultes.

Ne perdons pas courage, cette année ça va peut-être différent. Si le rêve de réveillonner avec la famille parfaite ou de s'isoler sous le soleil des îles, ne sont pas possibles, nous pourrons toujours prendre ce rendez-vous annuelle comme l’occasion idéale pour prouver nos capacités d'apaisement, de tolérance et de bonne humeur.

Bonnes fêtes alors!

dimanche 7 décembre 2014

La comunication, Est-elle aussi importante qu’on le croit ? Quand est-ce que nous commençons à communiquer avec les autres ? A quoi cela nous sert ?

Cette semaine, je vous  propose de réfléchir sur la communication.

Est-elle aussi importante qu’on le croit ? Quand est-ce que nous commençons à communiquer avec les autres ? A quoi cela nous sert ?

Toutes ces questions me sont venues à l’esprit en écoutant le programme « Sur les épaules de Darwin » sur France Inter. Le programme de Jean Claude Ameisen parlait de la communication entre les bébés avant de naître et comment cela se constatait aussi chez d’autres espèces d’animaux comme les oiseaux. Ce qui m’a passionné le plus, c’était de voir comment la nature programme l’ interaction obligatoire Maman-bébé, avant même que celui-là naisse et que grâce à ces premières communications Maman-poussin, le poussin est capable d’utiliser le même langage que sa maman à la naissance, permettant de cette façon que la merle puisse identifier son poussin, ou la maman crocodile sa centaine de petits.


Ne vous passez pas d’écouter le programme complet en cliquant ici.

dimanche 23 novembre 2014

Pour mieux comprendre les émotions de nos enfants, par Aurélie Crétin

Dans ce post, je veux partager avec vous une conférence de Aurélie Crétin, très intéressante, un peut longue, mais très didactique sur les émotions de les enfants, comment elles se forment et comment mieux les comprendre.
Je souhaite que vous vous, régalerez avec son écoute.

Pour acceder au vídeo, vous pouvez cliquez içi.