Asesoramiento psicológico, terapia y coaching

« Ne prétendons pas que les choses changent si nous continuons à faire la même chose », Einstein

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mardi 5 mai 2020

MESURES DE PREVENTION CONTRE LA PROPAGATION DU COVID 19 À LA CONSULTATION

 

Nous avons repris notre activité de santé en présence à notre consultation de psychologie en implantant le protocole suivant pour la prévention de la propagation du COVID 19 dans le cabinet, incluant les mesures générales de protection face au virus dictées par le ministère de Santé :

 1.    Rendez-vous des patients de manière échelonnée afin de ne pas les faire coïncider avec d’autres personne dans la salle d’attente. 

2.    Recommandation de ne pas arriver plus de 3 minutes à l’avance pour rester le moins de temps possible dans la salle d’attente.

3.    Recommandation de liquider les séances à l’avance par virement bancaire pour éviter de manipuler l’argent physique. Dans tous les cas, le paiement ne sera plus réalisé par le service de secrétariat mais directement par la psychologue.

4.    En entrant, il est obligatoire de se nettoyer les mains avec le gel hydroalcoolique placé à l’entrée.

5.    Maintenez la distance interpersonnelle d’environ deux mètres entre les personnes.

6.    Il y a un écran entre l’entrée et le service de secrétariat.

7.    L’utilisation d’un masque est obligatoire tout au long de la présence à l’intérieur du cabinet.

8.    Entre chaque patient, la psychologue aère le cabinet 5 minutes, la table, les chaises et les poignets de porte sont désinfectés avec une solution désinfectante à base d’ammonique.

9.    De la même façon, si vous avez besoin de matériel tel que des stylos, des bulles de relaxation ou tout autre matériel, il sera préalablement et ultérieurement désinfecté.

10. L'agenda du thérapeute est utilisé comme l’inscription de l'utilisation des installations dans le cas où un ou plusieurs patients nous informent d'un cas confirmé pour informer les personnes qui pourraient avoir coïncidé avec la personne infectée.

11. En cas de malaise, de fièvre ou d'autres symptômes compatibles avec le COVID-19, vous ne devez pas vous rendre au cabinet, car vous pouvez remplacer immédiatement la consultation en face à face par une consultation par vidéoconférence.

12. Bien que des bons de présence soient fournis qui permettent de voyager en dehors des zones confinées, il y a aussi la possibilité de changer la consultation en face à face pour la consultation virtuelle à tout moment.

13. Il y a deux parkings à moins de 100 mètres de la consultation, ainsi que des parkings dans la zone SER qui permettent d'éviter, si possible, l'utilisation des transports en commun.

14. Nous recommandons de suivre à tout moment les recommandations et prescriptions du Ministère de la Santé pour éviter la propagation du COVID19 pour réaliser des espaces sûrs.

mercredi 25 septembre 2019

Je doute, tu doutes, nous doutons, ils doutent


Combien de questions pouvons-nous nous poser durant toute une heure ? Et toute une journée ? Et pendant une semaine, combien de fois ? Et tout au long d’une vie ?

En général, le doute nous ouvre des portes qui peuvent nous aider à voir de nouvelles perspectives, ou pour résoudre des problèmes, parce qu’en fin de compte, le doute n’est rien de plus que reconduire des jugements ou des décisions. L’Académie Royale de la langue espagnole d’une manière plus poétique définit le doute de cette façon «  l’arrêt ou l’indétermination du courage » Mais quand termine l’arrêt et continue le jugement ou la décision ? « Voilà la question, cher Hamlet », c’est ce que se disait Hamlet à soit même.

Quelques personnes prennent du plaisir dans la réflexion et dans le doute, dans certaines occasions, il peut produire presque un plaisir philosophique lorsque l’on prend le temps et la distance pour réfléchir et douter.

Dans la plupart des cas, les conséquences imprévues ou non souhaitées de nos décisions, nous amènent à repenser et à douter, depuis la psychologie nous pouvons définir ces situations comme crises. Mais les crises dans son sens plus stricte, sont des situations concrètes, des points d’inflexion qui obligent le changement.

A certains moments de notre vie aussi, nous pouvons avoir les doutes éternels, des lieux communs et des personnes qui vont prendre l’habitude ou le vice de douter sur des thèmes récurrents, en particulier sur ce qu’ils font. Devrai-je rester dans cet emploi ou prendre le risque et changer ? Suis-je heureuse dans mon couple ? Mais EST-CE VRAIMENT CE QUE JE VEUX ?

Ces situations sont celles qui nécessitent plus de temps pour élucider, car selon les motivations et les définitions du travail, à un certain moment nous pouvons « vouloir la vérité » changer et à d’autres moments conserver. Le sujet du bonheur s’explique d’une façon plus complexe. Quelle est la définition du bonheur ? Qu’est-ce qui me rendrait heureuse en ce moment ? Et dans une demie heure ou dans dix ans ? Suis-je suffisamment heureuse de cette façon ? Et de ce que je doute en ce moment, faudra-t-il résoudre un problème plus tard ?

Enfin, il existe des doutes qui sont pathologiques quant au niveau de malaise qu’ils génèrent et la gravité qui entrent en jeu dans divers domaines de notre vie ( personnel, familial, social, professionnel ou académique… ) Bien qu’ils puissent surgir lors d’un probable début comme un baume comme pour calmer des inquiétudes, avec le temps ils deviennent un schéma appris qui répète continuellement la suspension, et génère plus d’angoisse que de calme, et pourrait terminer à être un véritable trouble obsessionnel, TOC, célotypie, l’hypocondrie…

Dans les deux derniers types de doutes décrits, il faut faire appel à un professionnel du comportement, tel que des psychologues, pour nous accompagner dans le processus d’en finir avec les doutes, en expliquant les émotions qui les lient et faciliter la manière de nous sentir plus heureux, sans aucun doute.


Sandra Iriarte


mercredi 25 avril 2018

¿Besoin de fuir ou juste d'allumer la conscience?

Parfois, nous sommes si fermés dans notre immédiateté que nous croyons que la seule ou la meilleure solution à notre situation actuelle est d'en sortir, de fuir plus ou moins temporairement.

Cette idée qui peut sembler naturelle et instinctive, dans l'être humain, culturel et mental, est très médiatisée par le marketing qui nous sature chaque jour de messages d'alternatives de loisir pour être plus heureux. Mais le piège est très simple, pour consommer nous avons besoin d'argent, et pour obtenir de l'argent honnêtement, nous devons travailler, prendre des responsabilités et produire.

Et lorsque le niveau du travail et de l'activité ne correspond pas à nos besoins personnels, nos rythmes et nous goûts, nous pouvons être saturés et le labyrinthe se ferme alors, nous reprenons l’idée de « fuir » temporairement, comme la meilleure solution et la plus abordable.

Mais, que se passerait-il si nous allumons la lumière dans notre vie? Si nous prenions un temps personnel pour respirer, penser et ressentir, que nous dirions-nous? Que choisirions-nous de faire?

C'est la proposition de réflexion que nous présentons cette semaine, veille de la semaine prochaine avec des jours fériés ...

Que dites-vous?

jeudi 7 septembre 2017

Pourquoi n'avez-vous pas de « dépression post-vacances ? »


Bonjour,

Comment avez-vous commencé le mois de septembre ?

Probablement, durant les prochains jours, les conversations avec vos collègues, proches ou amis peuvent commencer en demandant des nouvelles sur votre rentrée, pour ceux qui ont eu des vacances, et parlant de la soi-disant « dépression post-vacances ». C'est le sujet auquel nous allons dédier cette brève publication.

Avant d'entrer dans le sujet, je soulignerai, qu’à mon avis, pour le processus thérapeutique, il n'est pas essentiel d'utiliser des catégories ou des diagnostiques, car chaque personne est un sujet particulier et doit être accueillie et accompagnée sans étiquette, avec toutes ses particularités. Si vous me le permettez, je vous indiquerai plus tard une publication spécifique à ce sujet. Cependant, je l'explique parce que, si pour la pratique clinique individuelle, l'utilisation des étiquettes diagnostiques est plus que dispensable, plus encore dans la vie quotidienne.

Revenons à la rentrée, si nous avons pu nous déconnecter de la routine et de la vie quotidienne à travers d’une pause ou vacances, c'est normal (comprenons par « normalité » le fréquent et probable) d’avoir besoin de quelques jours, pensées et émotions pour reprendre notre vie quotidienne, à tel point que la rupture avec la quotidienneté ait été grande, il peut sembler logique le besoin de plus de temps pour nous adapter à la rutine. Et cette transition peut occuper nos pensées et émotions pendant que nous nous rappelons des bons moments passés, et même sentir des émotions de tristesse face à l’absence. Nous appelons ces transitions adaptation, et pour chaque personne cela peut avoir un impact majeur ou mineur. Personnellement, je me souviens, encore écolière, de la rupture avec la vie quotidienne que supposait les trois mois de vacances que nous avions alors en Espagne, les liens renforcés avec les amis, d’autant plus à l'adolescence, et le brusque retour à l'école... Mais alors, désigner ces changements et leurs adaptations conséquentes, une catégorie diagnostique de "dépression" du Manuel DSM-5 utilisé par l'Américain Psychiatrique Association, ne semble pas un peu excessive ?

Rappelons-nous brièvement les symptômes que, d’au point de vue clinique, selon le manuel, définissent une dépression majeure (au moins 5 ou plus, incluant nécessairement 1 ou 2, pendant deux semaines consécutives) :

1. L'humeur dépressive la plupart du temps, presque tous les jours.
2. Une diminution significative de l'intérêt ou du plaisir pour la totalité ou la plupart des activités très souvent, presque tous les jours.
3. Perte de poids significative sans régime ou gain de poids (par exemple, plus de 5% du poids corporel en un mois) ou diminution ou augmentation de l'appétit presque tous les jours.
4. L'insomnie ou l'hypersomnie presque tous les jours.
5. Agitation ou retard psychomoteur presque tous les jours (observable par d'autres, pas simplement le sentiment subjectif d'agitation ou de ralentissement).
6. Fatigue ou perte d'énergie presque tous les jours.
7. Sentiment d'inutilité ou une culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement un auto-reproche ou une culpabilité d'être malade).
8. Diminution de la capacité de penser ou de se concentrer, ou de prendre des décisions, presque tous les jours.
9. Les pensées récurrentes de la mort (pas seulement la peur de mourir), des pensées suicidaires récurrentes sans plan particulier, une tentative de suicide ou un plan spécifique pour l'accomplir.

Et le plus important, « les symptômes qui causent des inconvénients cliniquement significatifs ou une détérioration du fonctionnement social, du travail ou d'autres domaines importants du fonctionnement ; et "l'épisode ne peut être attribué aux effets physiologiques d'une substance ou d'une autre condition médicale".

Alors je vous propose une petite réflexion, suivant les théoriciens de la pensée comme Noam Chomsky, si le langage crée la pensée, mon invitation serait de ne pas utiliser des étiquettes de diagnostique clinique pour décrire nos états d'esprit quotidiens. Ou, si nous les utilisons dans le cadre du langage quotidien, au moins ne pas les intérioriser, afin de ne pas suivre par inadvertance une « prophétie auto-réalisable » et finir par avec une dépression de manuel!


Bonne semaine,


vendredi 31 mars 2017

Améliorer la santé mentale européenne

L'EFPA (Fédération européenne des associations de psychologues parmi lesquels le Conseil généralde la psychologie de l'Espagne) avec 16 autres associations européennes, ont signé une déclaration exposant sa préoccupation au sujet la santé mentale de millions d'Européens et ont plusieurs propositions sur la façon dont l'UE peut améliorer les services offerts en Europe, Février dernier, comme nous signale Infocop,

La santé mentale est au cœur de nos vies et a un impact direct sur notre bien-être, notre travail, nos sociétés, nos familles et nos économies. La santé mentale est aussi importante que le bien-être physique des personnes, cette déclaration commune demande à l'Union européenne et les États membres à redoubler d'efforts pour mettre pleinement en œuvre le Cadre d'action résultant de l'action commune européenne de Santé mentale et bien-être (action commune européenne pour la santé mentale et le bien-être). Ce cadre est la première politique européenne de santé mentale qui est conforme aux directives et recommandations pour les Etats membres.

Selon la directrice de la santé mentale en Europe Maria Nyman, « La santé mentale est une question intersectorielle où nous devons travailler ensemble pour demander aux États membres de mettre en œuvre le Cadre d'action et ne devienne pas un document de plus ».

Selon la déclaration, ils peuvent faire plus pour améliorer la santé mentale et l'accès aux services en Europe avec les politiques européennes et nationales. L'Union européenne doit faire face à la santé mentale d'une manière intégrée et cette déclaration commune invite qui assure:
  • Que la santé mentale ait la même priorité que la santé physique.
  • Une approche du cycle vital pour assurer une meilleure compréhension de la santé mentale pour tous les groupes d'âge et stades de la vie (grossesse, vieillissement, ...).
  • Une plus grande attention à la santé mentale en milieu de travail, une question qui est souvent négligé dans la politique de santé est fournie.
  • L'amélioration des soins de santé mentale dans les soins primaires.

Grâce à l'action commune et son cadre d'action, l'Union européenne et les États membres disposent déjà d'un cadre avec des outils pour améliorer la santé mentale et le bien-être et les systèmes de santé mentale.


mercredi 30 novembre 2016

1er Décembre, Journée Mondiale du sida: Qui a peur du sida ?

Demain, premier décembre nous célébrons la Journée Mondiale du sida. 

L'agence de l'ONU dédiée au sida, a choisi comme thème la Prévention de HIV. Car en effet de nos jours, l'hiv n'est pas un virus contagieux, mais transmissible, de sorte que nous pouvons nous prévenir de son infection.

À cette occasion, je désir partager avec vous, la communication donnée lorsque la Journée de formation aux psychologues de la Société Française de lutte contre le Sida: Qui a peur du sida?

À travers cet exposé j’ai essayé de décrire ce que l’on comprend, en termes psychologiques, comme Phobie au sida, par opposition aux différentes peurs que les personnes peuvent avoir par rapport au sida. J’ai voulu me centrer sur une peur significative et incapacitante par rapport au sida ou au hiv. Ce trouble, que nous retrouvons habituellement dans nos consultations, n’est pas reconnu, et son étude dans la tradition psychologique après plus de 30 ans d’histoire du hiv, n’est pas épuisée.

Si vous voulez lire toute la conférence, suivez le lien en cliquant ici.

samedi 5 décembre 2015

Rapport sur l'impact mondial de la démence 2015

Infocop nous informe de la publication du Rapport sur l'impact mondial de la démence 2015 publié par la Fédération internationale de L'Alzheimer: une analyse de la prévalence, l'incidence, le coût et tendance, offrant un scénario inquiétant sur l'incidence et l'impact de la démence dans le monde.

Le but de ce rapport, mis à jour annuellement, est d'offrir une analyse de la situation actuelle de la démence afin de déterminer l'évolution de ce problème mondial.

Selon les informations fournies dans le document, l'impact de la démence dans le monde est beaucoup plus élevé que précédemment estimé.




Vous pouvez accéder au contenu du dossier cliquant ici.

dimanche 27 septembre 2015

COMMENT DEVENIR PSYCHOLOGUE DE L’EDUCATION NATIONALE 1ER DEGRÉ ?

Suite a une demande d'information, je vous fais suite de l'information publiée par L' Association Française des Psychologues de l'Éducation Nationale qui vous l'explique très bien sur ce lien:

Le psychologue de l’ Education nationale - 1er degré - est titulaire d’un ou plusieurs diplômes d’études supérieures spécialisées en psychologie.
Ces diplômes ( DEPS / DESS / DEA / Master de psychologie ... ) donnent accès au titre de Psychologue selon la loi du 25 juillet 1985.
Pour être admis à suivre le cycle de formation, il faut :
  1. Etre fonctionnaire titulaire d’un corps d’enseignants du premier degré
  2. Justifier d’au moins trois années de service effectif d’enseignement dans une classe.
  3. Etre titulaire d’une licence de psychologie. Etre détaché par son académie d’origine.
  4. Les modalités de cette sélection sont définies par l’arrêté du 16/01/91.
  5. Chaque année une circulaire publiée au BOEN avertit les futurs candidats des délais à respecter
NB : depuis la note de service du 22 juin 2009 (voir rubrique textes régissant les psychologues scolaires) :
- toute personne ayant un DESS ou un master 2 psychologie, enseignant actuel ou personne réussissant le concours peut se voir proposer un poste de Psychologue scolaire sans application de la règle des 3 ans .
Le DEPS est maintenu dans l’état provisoirement mais par contre pour accéder à une demande de départ au stage DEPS, il faut là justifier de 3 ans d’exercice .
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FORMATION DES PSYCHOLOGUES SCOLAIRES :
La formation préparant au Diplôme d’Etat de Psychologie Scolaire se déroule en une année dans le cadre d’un Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) en collaboration avec un département de psychologie d’une université habilitée à la préparation du diplôme.
Le programme de formation représente environ 700 heures annuelles. Il comprend des cours et des travaux pratiques (300 heures), la préparation d’un mémoire (240 heures) et des stages (160 heures).

Compte tenu du grand nombre de postes vacants et de l’insuffisance du nombre des candidats à la préparation du diplôme d’état, les Inspections Académiques sont autorisées par circulaire du Ministère de l’Education Nationale, à recruter des psychologues de manière exceptionnelle (mais néanmoins reconduite depuis plusieurs années) :
les professeurs des écoles titulaires d’un DESS de psychologie (quelle que soit la spécialité) ou d’un DEA avec stage ,ou encore d’un master 2 option psychologie, peuvent devenir psychologues scolaires sans préparer le DEPS en sollicitant un poste de faisant fonction .
Après avoir effectué les fonctions de psychologue scolaire pendant une année scolaire, les personnels recrutés par cette voie peuvent être pérennisés à titre définitif (c’est à dire participer au mouvement et bénéficier des mêmes avantages que les psychologues recrutés par la voie classique et notamment recevoir la prime de spécialisation attribuée aux personnels de l’ASH).

Recrutement des psychologues de l’EN
Depuis le 06 FEVRIER 2012 et la NOTE DE SERVICE
signée par Jean-Michel BLANQUER directeur général de l’enseignement scolaire (DGESCO) :
Modalités d’accès aux emplois de psychologue scolaire
- Aucune priorité n’est attribuée aux sortants actuels de DEPS . Sont affectés sur des postes de psychologue scolaire exclusivement des enseignants titulaires d’un des diplômes donnant le titre de psychologue. Ces titres ne sont pas hiérarchisés.
- Les nouveaux enseignants recrutés à master 2 mention psychologie, peuvent prétendre à un poste de psy sco après une année de PE.

jeudi 5 février 2015

Inégalités, harcèlement : comment comprendre le suicide adolescent ?

"Comment vont les adolescents ? En septembre, l’UNICEF France a dressé un tableau très inquiétant et parle d’un « grand malaise ». Plus d’un tiers des 6 / 18 ans est en situation de souffrance psychologique, 28% a déjà pensé au suicide et 1 sur 10 a même déjà essayé de se suicider. Un constat terrible, difficile à comprendre. L’UNICEF avance tout de même des causes à ce mal-être, et parmi elles, la situation de privation matérielle. Il y aurait d’après l’UNICEF un « cumul des inégalités », puisque les inégalités sociales se traduiraient en difficultés d’intégration sur tous les plans. Ce constat résonne avec une autre étude, de l’INSERM cette fois, parue au début de ce mois et qui établit un lien entre le chômage et le suicide : près de 600 suicides en France entre 2008 et 2010 seraient liés au chômage.
 
Alors comment comprendre ce mal-être des adolescents et des jeunes pour mieux y répondre ? Quels sont les effets de la crise économique sur ce phénomène ? Et internet, dont on a parlé à l’occasion de terribles suicides d’adolescents harcelés sur les réseaux sociaux, peut-il à l’inverse devenir un lieu privilégié de prévention ?
 
Sur France Culture pour tenter d’apporter des réponses à toutes ces questions, Hakima Ait El Cadi, sociologue, anthropologue et spécialiste de l’adolescence, Philippe Jeammet, psychanalyste, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'université Paris V, et auteur de « Grandir en temps de crise : comment aider nos enfants à croire en l'avenir » paru chez Bayard en mars dernier. Et Patrice Huerre, psychiatre des hôpitaux et psychanalyste spécialiste des adolescents."

mardi 3 février 2015

La qualité du sommeil étroitement liée au temps passé sur un écran, selon une étude

Les adolescents qui passent beaucoup de temps devant les écrans (téléviseurs, ordinateurs, tablettes, téléphones portables, consoles de jeux), dorment moins longtemps et ont plus de mal à s'endormir, selon une étude publiée ce mardi.

Réalisée sur 10.000 jeunes Norvégiens âgés de 16 à 19 ans, l'étude a notamment montré que les adolescents les plus accros aux écrans avaient un risque accru de mettre plus d'une heure à s'endormir. Ce risque est augmenté de 49% chez ceux utilisant un écran pendant plus de quatre heures par jour (en dehors des heures scolaires) par rapport à ceux l'utilisant pendant moins d'une heure.

Pour en savori plus, cliquex içi.

dimanche 4 janvier 2015

Les consommateurs de cocaïne et amphétamine plus susceptibles de vouloir attenter à leur vie

Le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) nous informe des conclusions publiées par Andreea Adelina ArtenieJulie BruneauGeng Zang, François Lespérance, Johanne Renaud, Joël Tremblay et Didier Jutras-Aswad dans sur son article « Associations of substance use patterns with attempted suicide among persons who inject drugs : Can distinct use patterns play a role? », le 26 novembre 2014 dans la revue Drug and Alcohol Dependence.  

Parmi les personnes utilisant des drogues par injection, les consommateurs des drogues stimulantes, telles que la cocaïne et les amphétamines, sont près de deux fois plus à risque de présenter des comportements suicidaires, selon des chercheurs de l'Université de Montréal et du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM). La toxicomanie avait déjà été identifiée comme un important facteur de risque pour le suicide. Dix pour cent des décès chez les consommateurs de drogues seraient en effet attribuables au suicide. Les données issues de cette étude novatrice pourraient permettre de développer et d'évaluer des stratégies de prévention du suicide plus adaptées à cette population hautement vulnérable.

Vous pouvez lire l’article complet, en cliquant içi.

samedi 20 décembre 2014

Parution du livre "Hikikomori, ces adolescents en retrait"

"Retrait social, réclusion à domicile, décrochage, claustration, enfermement, sont autant de formes d’un phénomène nommé « hikikomori » au Japon où il est apparu. Ce trouble de conduite consiste pour des adolescents ou des jeunes adultes à se retirer, le plus souvent dans leur chambre, pendant plusieurs mois ou plusieurs années. Ils s’exilent dans un espace solitaire et ne répondent plus aux attentes sociales, familiales, amicales, arrêtant leurs études, rompant leurs liens, suspendant leurs activités. Ils laissent perplexes leurs proches autant que les acteurs éducatifs et médico-psychologiques.

Comment comprendre ces ermites modernes, leurs conduites, les causes et les conséquences de leur retrait ? Comment ce retrait est-il vécu par eux-mêmes et par leurs familles ? Comment prendre en charge la détresse qu’il manifeste ?

Autant de questions qui tissent cet ouvrage sur le retrait des jeunes, à partir de réflexions de sociologues, anthropologues, psychiatres, psychologues et psychanalystes français et japonais qui ont travaillé ensemble pour repérer, décrire, comprendre et prendre en charge ce phénomène émergent dans nos sociétés."

Par Maïa Fansten, Cristina Figueiredo, Nancy Pionnié-Dax, et Natacha Vellut.


Si vous voulais accéder au contenu du livre, cliquez-ici.

jeudi 18 décembre 2014

Bonnes fêtes?

Bien au contraire de ce qu'il arrive aux enfants, quelques-fois les fêtes de Noël sont vécues comme une vraie torture pour certains adultes. 

L'obligation du rassemblement familiale, entre collègues de travail ou d'autres proches, fait prévoir à quelques personnes la possibilité de problèmes. 

On se souvient de tous les défauts de nos proches. Et, imaginer tous ces défauts en conflits, les jours ou, soit disant, tout le monde doit être heureux, peut nous stresser beaucoup. D'autant plus, si cela nous arrive tous les ans depuis que nous sommes adultes.

Ne perdons pas courage, cette année ça va peut-être différent. Si le rêve de réveillonner avec la famille parfaite ou de s'isoler sous le soleil des îles, ne sont pas possibles, nous pourrons toujours prendre ce rendez-vous annuelle comme l’occasion idéale pour prouver nos capacités d'apaisement, de tolérance et de bonne humeur.

Bonnes fêtes alors!

mercredi 10 décembre 2014

ALCOOL : ABSTINENCE ET/OU RÉDUCTION?

"L’abstinence a longtemps été le seul objectif de soin pour les personnes alcoolo-dépendantes. Plus en phase avec les modes de consommation et les profils des patients, le modèle de la réduction des dommages et des risques permet un changement de paradigme. Des médicaments de l’alcoolo-dépendance au mindfulness, en passant par l’entretien motivationnel, l’offre de soin doit cependant rester centrée sur le patient, ses besoins et son rythme."


Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la revue Santé mentale en cliquant ici 

lundi 8 décembre 2014

Qu’est-ce qui fait que l’on considère une personne comme surdouée ?

Les mots « surdouance », être précoce ou avancé, dénote une capacité au-dessus de la moyenne, c’est-à-dire, être par-dessus, être meilleur, avoir plus… Par contre, souvent, en thérapie, nous pouvons rencontrer des patients diagnostiqués dans leur enfance de « surdoués » ou bien qui l’ont découvert dans l’âge adulte, et qui ne sont pas heureux, qui ne se sentent pas plus doués que « les autres » mais bien au contraires ils manifestent qu’ils se sentent avec bien plus de difficultés à cause de leurs grandes capacités.

Une réponse habituelle que l’on peut écouter à ce sujet, suivant la théorie des intelligences multiples de Gardner, est qu’être surdoué intellectuellement, ne veut pas dire obligatoirement de l´être aussi socialement ou dans les autres types d’intelligences proposées par Goleman. Pour me comprendre, cette hypothèse présente les personnes diagnostiquées comme surdouées intellectuellement comme limitées dans d’autres capacités, par exemple, manque de compétences sociales, comme dans le cas de certains cas d’autisme, ou une personne peut être diagnostiquéeen manque de capacité intellectuelle et de communication mais très douée pour la mémoire, ou la musique…

Par contre, à mon avis, les hautes performances intellectuelles fonctionnent aussi pour l’apprentissage du reste des capacités sociales, musicales, de compréhension de  l’environnement, communicatives, etc… Dans ce cas, qu’une personne surdouée ait des problèmes affectifs ou sociaux ne veut pas obligatoirement dire qu’il n’a pas la capacité nécessaire, mais peut-être que sa surdouance intellectuelle lui crée plus de difficultés que de facilités dans l’affectif ou dans les relations sociales. Suivant cette hypothèse un enfant surdoué intellectuellement peut même échouer dans ses études.
Après un accompagnement psychologique, nous pouvons aider cette personne surdouée à trouver son équilibre dans l’utilisation de ses hautes capacités, sans se sentir un étrange spécimen ou pire encore, incapable.


Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez continuer à lire en cliquant ici.

dimanche 7 décembre 2014

La comunication, Est-elle aussi importante qu’on le croit ? Quand est-ce que nous commençons à communiquer avec les autres ? A quoi cela nous sert ?

Cette semaine, je vous  propose de réfléchir sur la communication.

Est-elle aussi importante qu’on le croit ? Quand est-ce que nous commençons à communiquer avec les autres ? A quoi cela nous sert ?

Toutes ces questions me sont venues à l’esprit en écoutant le programme « Sur les épaules de Darwin » sur France Inter. Le programme de Jean Claude Ameisen parlait de la communication entre les bébés avant de naître et comment cela se constatait aussi chez d’autres espèces d’animaux comme les oiseaux. Ce qui m’a passionné le plus, c’était de voir comment la nature programme l’ interaction obligatoire Maman-bébé, avant même que celui-là naisse et que grâce à ces premières communications Maman-poussin, le poussin est capable d’utiliser le même langage que sa maman à la naissance, permettant de cette façon que la merle puisse identifier son poussin, ou la maman crocodile sa centaine de petits.


Ne vous passez pas d’écouter le programme complet en cliquant ici.

jeudi 27 novembre 2014

SUICIDE: Parler avec le patient pour faire chuter de 25% le risque

Intéressantes conclusions de Santelog sur la La thérapie de prévention du suicide basée sur la discussion, une étude de l'université Johns Hopkins.

"La thérapie de prévention du suicide basée sur la discussion « fonctionne réellement » et réduit le risque de futures tentatives de suicide (TS) chez des patients à risque élevé, conclut cette large étude de la Johns Hopkins. Même seulement 6 à 10 sessions vont apporter des bénéfices à long terme. Les conclusions, précieuses, présentées dans le Lancet Psychiatry précisent même que 5 ans après la thérapie, le groupe ayant bénéficié de cette thérapie présente un risque diminué de 25% de TS."

Pour accéder à l'article, vous pouvez cliquer içi.

dimanche 23 novembre 2014

Pour mieux comprendre les émotions de nos enfants, par Aurélie Crétin

Dans ce post, je veux partager avec vous une conférence de Aurélie Crétin, très intéressante, un peut longue, mais très didactique sur les émotions de les enfants, comment elles se forment et comment mieux les comprendre.
Je souhaite que vous vous, régalerez avec son écoute.

Pour acceder au vídeo, vous pouvez cliquez içi.

dimanche 19 octobre 2014

Pratique de l’apatride ou comment repartir à zéro

Trouvez-vous intéressante cette proposition d'Olivier Roland ?

"Essayez de vous débarrasser de tous les moments passés, maintenant. Essayez de faire du moment présent tout ce qui existe. Quand vous sentez qu’une requête ou une idée antérieure attire votre attention, débarrassez-vous-en.

C’est une pratique de l’apatride. Vous échouerez. Laissez cela aller aussi.

Recommencez à zéro, avec toutes les possibilités qu’offre le vide."



Pour lire la suite, vous pouvez clicker ici.