Asesoramiento psicológico, terapia y coaching

« Ne prétendons pas que les choses changent si nous continuons à faire la même chose », Einstein

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mardi 5 mai 2020

MESURES DE PREVENTION CONTRE LA PROPAGATION DU COVID 19 À LA CONSULTATION

 

Nous avons repris notre activité de santé en présence à notre consultation de psychologie en implantant le protocole suivant pour la prévention de la propagation du COVID 19 dans le cabinet, incluant les mesures générales de protection face au virus dictées par le ministère de Santé :

 1.    Rendez-vous des patients de manière échelonnée afin de ne pas les faire coïncider avec d’autres personne dans la salle d’attente. 

2.    Recommandation de ne pas arriver plus de 3 minutes à l’avance pour rester le moins de temps possible dans la salle d’attente.

3.    Recommandation de liquider les séances à l’avance par virement bancaire pour éviter de manipuler l’argent physique. Dans tous les cas, le paiement ne sera plus réalisé par le service de secrétariat mais directement par la psychologue.

4.    En entrant, il est obligatoire de se nettoyer les mains avec le gel hydroalcoolique placé à l’entrée.

5.    Maintenez la distance interpersonnelle d’environ deux mètres entre les personnes.

6.    Il y a un écran entre l’entrée et le service de secrétariat.

7.    L’utilisation d’un masque est obligatoire tout au long de la présence à l’intérieur du cabinet.

8.    Entre chaque patient, la psychologue aère le cabinet 5 minutes, la table, les chaises et les poignets de porte sont désinfectés avec une solution désinfectante à base d’ammonique.

9.    De la même façon, si vous avez besoin de matériel tel que des stylos, des bulles de relaxation ou tout autre matériel, il sera préalablement et ultérieurement désinfecté.

10. L'agenda du thérapeute est utilisé comme l’inscription de l'utilisation des installations dans le cas où un ou plusieurs patients nous informent d'un cas confirmé pour informer les personnes qui pourraient avoir coïncidé avec la personne infectée.

11. En cas de malaise, de fièvre ou d'autres symptômes compatibles avec le COVID-19, vous ne devez pas vous rendre au cabinet, car vous pouvez remplacer immédiatement la consultation en face à face par une consultation par vidéoconférence.

12. Bien que des bons de présence soient fournis qui permettent de voyager en dehors des zones confinées, il y a aussi la possibilité de changer la consultation en face à face pour la consultation virtuelle à tout moment.

13. Il y a deux parkings à moins de 100 mètres de la consultation, ainsi que des parkings dans la zone SER qui permettent d'éviter, si possible, l'utilisation des transports en commun.

14. Nous recommandons de suivre à tout moment les recommandations et prescriptions du Ministère de la Santé pour éviter la propagation du COVID19 pour réaliser des espaces sûrs.

dimanche 29 décembre 2019

Quelles sont les urgences psychologiques les plus courantes en cette période de fin d'année ?


Quelles sont les urgences psychologiques les plus courantes en cette période de fin d'année ?

Sans être classé en tant qu’urgence psychologique, il n'est pas rare que dans les semaines précédant les périodes de vacances ou de jours fériés, il y ait un surcroît des consultations psychologiques probablement dues en raison de la prévision d'une augmentation du temps non structuré, ainsi que des contacts sociaux ou l'inverse, par l'absence de rencontres perçues comme normatives.

Les épisodes étiquetés par les manuels de diagnostic (DSM-5 ou CIE-10) comme dépressifs, anxiogènes ou mixtes, avec toutes leurs spécificités (phobie sociale, crise de panique, trouble obsessionnel-compulsif, anorexie nerveuse, boulimie nerveuse...) sont les trois raisons de consultations les plus fréquentes.

Les problèmes dans le couple ou avec les enfants peuvent également nécessiter des conseils psychologiques spécialisés. Maximiser après l'évaluation scolaire qui coïncide avec la fin du trimestre et avec le désir de commencer une meilleure nouvelle année.

Une autre cause possible de la demande de consultation est l'augmentation des symptômes de stress de l'accumulation d'événements vitaux stressants (AVE) à ces dates. Parmi ces AVE se trouvent les mêmes vacances ou périodes de Noël ...

Les AVE sont compris dans une échelle faite en 1967 par Thomas Holmes et Richard Rahe pour identifier 43 événements stressants qui peuvent se produire dans la plupart des cultures et peuvent causer des maladies. Bien que certaines études aient critiqué la validité de l'échelle au XXème siècle et sa transculturalité, son utilité demeure d'évaluer le degré de stress auquel une personne particulière est exposée et le degré d'impact psychologique perçu (« Conditions psychométriques de l'échelle des événements vitaux stressants, Londoño et Cols dans Current In Psychology, 33 (126), janvier-juin 2019, 83-96).

L'un de ces AVE peut être dû à la perte d'un membre de la famille ou d'une personne proche, soit à la suite d'accident, soit à l'automutilation. Selon l'examen effectué par le Dr Dominique Savary dans le Journal Medscape, la période de fin d'année est associée à une augmentation de la mortalité des patients principalement atteints de maladies cardiovasculaires et, en particulier les patients atteints de maladies coronaires. Dans ces cas, il a été démontré que l'utilisation des services d'un psychologue ou d'un psychologue spécialisé dans les urgences psychologiques, améliore les soins immédiats en cas d'urgence, il peut prévenir les complications ultérieures et favorise la détection précoce des facteurs de vulnérabilité possibles à l'avenir des personnes proches du décès imprévu.

Enfin, il est important de noter que l’abstinence tout comme la consommation excessive d'alcool ou d'autres substances (anxiolytiques, cocaïne, amphétamines, caféine, anticholinergiques, hallucinogènes, hormones stéroïdes ou sympathomimétiques), augmentent également les urgences médicales et psychologiques.

De ma part, je collabore depuis 2014 avec le Service d'Assistance et le Soutien Psychologique de PsyFrance dans l’aide psychologique urgente des personnes à risque psychosocial et dans l'accompagnement d'événements vitaux stressants pour répondre à ces éventualités.



mercredi 25 septembre 2019

Je doute, tu doutes, nous doutons, ils doutent


Combien de questions pouvons-nous nous poser durant toute une heure ? Et toute une journée ? Et pendant une semaine, combien de fois ? Et tout au long d’une vie ?

En général, le doute nous ouvre des portes qui peuvent nous aider à voir de nouvelles perspectives, ou pour résoudre des problèmes, parce qu’en fin de compte, le doute n’est rien de plus que reconduire des jugements ou des décisions. L’Académie Royale de la langue espagnole d’une manière plus poétique définit le doute de cette façon «  l’arrêt ou l’indétermination du courage » Mais quand termine l’arrêt et continue le jugement ou la décision ? « Voilà la question, cher Hamlet », c’est ce que se disait Hamlet à soit même.

Quelques personnes prennent du plaisir dans la réflexion et dans le doute, dans certaines occasions, il peut produire presque un plaisir philosophique lorsque l’on prend le temps et la distance pour réfléchir et douter.

Dans la plupart des cas, les conséquences imprévues ou non souhaitées de nos décisions, nous amènent à repenser et à douter, depuis la psychologie nous pouvons définir ces situations comme crises. Mais les crises dans son sens plus stricte, sont des situations concrètes, des points d’inflexion qui obligent le changement.

A certains moments de notre vie aussi, nous pouvons avoir les doutes éternels, des lieux communs et des personnes qui vont prendre l’habitude ou le vice de douter sur des thèmes récurrents, en particulier sur ce qu’ils font. Devrai-je rester dans cet emploi ou prendre le risque et changer ? Suis-je heureuse dans mon couple ? Mais EST-CE VRAIMENT CE QUE JE VEUX ?

Ces situations sont celles qui nécessitent plus de temps pour élucider, car selon les motivations et les définitions du travail, à un certain moment nous pouvons « vouloir la vérité » changer et à d’autres moments conserver. Le sujet du bonheur s’explique d’une façon plus complexe. Quelle est la définition du bonheur ? Qu’est-ce qui me rendrait heureuse en ce moment ? Et dans une demie heure ou dans dix ans ? Suis-je suffisamment heureuse de cette façon ? Et de ce que je doute en ce moment, faudra-t-il résoudre un problème plus tard ?

Enfin, il existe des doutes qui sont pathologiques quant au niveau de malaise qu’ils génèrent et la gravité qui entrent en jeu dans divers domaines de notre vie ( personnel, familial, social, professionnel ou académique… ) Bien qu’ils puissent surgir lors d’un probable début comme un baume comme pour calmer des inquiétudes, avec le temps ils deviennent un schéma appris qui répète continuellement la suspension, et génère plus d’angoisse que de calme, et pourrait terminer à être un véritable trouble obsessionnel, TOC, célotypie, l’hypocondrie…

Dans les deux derniers types de doutes décrits, il faut faire appel à un professionnel du comportement, tel que des psychologues, pour nous accompagner dans le processus d’en finir avec les doutes, en expliquant les émotions qui les lient et faciliter la manière de nous sentir plus heureux, sans aucun doute.


Sandra Iriarte


vendredi 19 avril 2019

Jane Goodall: "Nous avons un intellect, mais sommes-nous intelligents?"

Dès ma première année d’études, en éthologie, cette femme m’a fait un grand chaud au cœur.

Aujourd'hui âgée de 85 ans, Jane Goodal continue à transmettre son amour pour les animaux et l'écologie.

Je reste avec cette phrase "Et je suis convaincue que nous ne pouvons atteindre notre potentiel humain que lorsque la tête et le cœur sont en harmonie".



jeudi 18 avril 2019

Paul Greengard "l'homme qui a découvert le baiser de joie"


Paul Greengard est décédé le 13 avril, un homme passionné, physique, non conformiste, plein de créativité et qui a apporté à la psychologie la compréhension des mécanismes neurochimiques de la transmission interneuronale.

Entre la fin du XXème siècle et le début du XXIème siècle, le docteur Santiago Ramón y Cajal a décrit la doctrine neuronale expliquant la forme et les modes de connexion entre neurones. C'est pour cette raison qu'il a reçu le prix Nobel de médecine en 1906. Ramón y Cajal a appelé "bisous" à cette synapse et à cette communication entre les neurones.

Pendant plus de 50 ans, la plus part de la communauté scientifique a pensé que ces "baisers" étaient essentiellement électriques; cependant, un médecin suédois, Arvid Carlson, avait isolé et identifié la dopamine comme un élément fondamental de la transmission cérébrale ainsi que du contrôle des mouvements. Et avec lui, notre homme, Greengard, a décrit le fonctionnement de la dopamine et d'autres molécules pour obtenir une transmission neuronale.

Au XXIème siècle, Eric Knadel, Arvid et Greengard partagèrent le prix Nobel de médecine en 2000, car ils avaient mis en relation les processus neurochimiques du cerveau, la mémoire et l'apprentissage.

Le développement de l’étude de la dopamine nous a montré qu’il s’agissait d’un neurotransmetteur présent dans de nombreuses régions du cerveau et qu’il a davantage plus de fonctions que la communication neuronale ou les mouvements du corps. En simplifiant beaucoup, la libération de dopamine nous procure du plaisir et nous incite à répéter les comportements. Par conséquent, en thérapie, il est essentiel de prendre en compte la manière dont l’étude de la dopamine peut agir chez différentes personnes et leurs comportements.

Si vous êtes aussi passionné que moi par la relation entre la physique, l’histoire et psychologie, je vous invite à lire un bon article qui développe les principales contributions de Paul Greengard. Il a été écrit hier par le journaliste scientifique Manuel Ansede à El País, où j'ai pris la photo de Greengard.




mercredi 25 avril 2018

¿Besoin de fuir ou juste d'allumer la conscience?

Parfois, nous sommes si fermés dans notre immédiateté que nous croyons que la seule ou la meilleure solution à notre situation actuelle est d'en sortir, de fuir plus ou moins temporairement.

Cette idée qui peut sembler naturelle et instinctive, dans l'être humain, culturel et mental, est très médiatisée par le marketing qui nous sature chaque jour de messages d'alternatives de loisir pour être plus heureux. Mais le piège est très simple, pour consommer nous avons besoin d'argent, et pour obtenir de l'argent honnêtement, nous devons travailler, prendre des responsabilités et produire.

Et lorsque le niveau du travail et de l'activité ne correspond pas à nos besoins personnels, nos rythmes et nous goûts, nous pouvons être saturés et le labyrinthe se ferme alors, nous reprenons l’idée de « fuir » temporairement, comme la meilleure solution et la plus abordable.

Mais, que se passerait-il si nous allumons la lumière dans notre vie? Si nous prenions un temps personnel pour respirer, penser et ressentir, que nous dirions-nous? Que choisirions-nous de faire?

C'est la proposition de réflexion que nous présentons cette semaine, veille de la semaine prochaine avec des jours fériés ...

Que dites-vous?

lundi 26 mars 2018

"La théorie suédoise de l'amour" un documentaire pour réfléchir sur les relations


Que se passerait-il si tous nos besoins étaient couverts, de la naissance à la mort, par exemple, par l'État? Si qui prenait soin de nous était l'état et non les personnes, serions-nous en relation les uns avec les autres? Serions-nous en relation?
Parce que ce que personne ne peut faire pour vous, c'est de vivre ensemble, seulment chacun de nous peut le faire. "La théorie suédoise de l'amour" C'est un documentaire qui m'a fait réfléchir beaucoup sur les relations et les liens; le bonheur ou la sécurité, l'individualité et la communauté. Je vous invite à le voir et commenter https://www.youtube.com/watch?v=CKk0wNbHEeU


vendredi 1 décembre 2017

Aujourd'hui, nous commémorons la Journée mondiale de la réponse au VIH.


Le choix des mots que nous utilisons n'est pas hasardeux ou une stratégie SEO. Nous ne luttons pas contre l'éradication, ni autans moins contre le sida, plus de 36 millions de personnes dans le monde vivent avec le VIH et méritent tout notre soutien et notre respect, pas notre lutte. Le SIDA, le développement de la maladie causée par le virus de l'immunodéficience humaine, se réponds en rentrant dans le système de santé pour traiter à la fois l'infection par le vih et ses symptômes ou manifestations qui justifient le diagnostic du sida. La phase du sida est réversible, pas nécessairement mortelle.

En Espagne, plus de 3.500 nouvelles personnes porteuses du VIH sont diagnostiquées chaque année. On estime que si toutes les communautés autonomes notifient tous les cas de diagnostic annuel, comme c'est prescriptif, ce chiffre atteindrait 4.000 nouveaux cas en 2016. S’infecter du VIH n'est pas impossible.

Selon le Plan national de lutte contre le sida, on estime qu'actuellement entre 140.000 et  145.000 vivent avec  vih en Espagne, dont le 18% ne le savent pas encore parce qu’elles n’ont pas fait le dépistage du vih. C’est pour cela que nous devons insister sur le dépistage après avoir eu des rapports sexuels sans préservatif,  la principale voie de transmission. Le nombre de patients atteints de vih en traitement selon la déclaration des Communautés Autonomes et de l'IIPP s'élevait à 116.408 personnes en 2016.



Quels défis avons-nous encore à résoudre?

Fondamentalement deux:
- Mettre fin à la discrimination et à la stigmatisation des personnes vivant avec le vih. D'où les campagnes de l’Agence de l’ONU pour l’AIDS «Votre santé est votre droit» et «Transmettez le respect» du Plan national su sida. D'abord, parce que tout le monde devrait traiter nos différences avec respect, sans discriminer ni explicitement ni subtilement. Mais aussi, si nous normalisons l'infection par le VIH comme toute autre infection, la libérant le pois moralisateur de cette infection, plus de gens seraient testés sans crainte, ils le communiqueraient à leurs partenaires sexuels, et dans l'avenir, le vih serait disparu parce que personne ne serait infecté.
 - Promouvoir que les personnes qui ont des situations de risque (rapports sexuels non protégés ou échange de seringues) réalise le test du vih, ce qui permet un contrôle et un traitement médical, et réduisent également les possibilités de transmission.

Parallèlement, je me réjouit de l'innovation thérapeutique du médicament mensuel ou bimensuel par injection, qu’est en phase de développement, mais très proche de son implantation car il va, sans doute, améliorer la qualité de vie del personnes vivant avec vih.

Je suis impliqué avec la réponse au vih depuis plus de 15 ans et ce sujet me passionne toujours par plusieurs raisons. Dans une autre publication, j'aborderai la révolution que le VIH a signifiée dans nos vies d'un point de vue optimiste et reconnaissant.


Bonne fin de semaine!

mardi 26 septembre 2017

« La Philosophie comme médicament pour l’âme”?


Cette semaine, j’ai entendu ce propos de Thibaut de Saint Maurice et cela m’a bien plu. 

Ce n’est pas étonnant, car avant ses 40 ans, les études et maitrise de Psychologie en Espagne, dépendaient des facultés de Philosophie et Lettres, et maintenant elles sont reconnues comme des études appartenant à la médecine et les sciences de la santé.

Par contre, ce propos a plus de 2000 ans, et c’était dans les fondamentaux de la médecine d’Hippocrate, qui défendaient une vision globale du corps humain y compris les pensées, émotions et humeurs. Á cette époque la bonne santé de l’âme était  la tranquillité et la condition de la vie heureuse. Plus tard, Épicure disait qu’il n’y avait pas d’âge pour assurer la santé de l’âme. Les maladies de l’âme, de son point de vue, seraient les craintes et les espoirs ou les désirs inassouvis.

Cela n’est pas trop loin du travail psychologique de nos jours, où nous combinons des techniques de biofeedback, l’entrainement entre séances avec la discussion pour mettre de la lumière dans l’inconscient et articuler des discours avec plus de consciences et profondeur.

Alors, pourrions-nous nous passer de la Psychologie ? À mon avis non, car la Psychologie est une science très vaste qui nous permet une approximation individualisée aux personnes et ses soucis. Etant donné aussi qu’il y a beaucoup d’écoles philosophiques, ce n’est pas facile de trouver « le médicament philosophique » pour chaque personne et son malaise dans un moment concret de sa vie.

Par ailleurs, lire, explorer et raisonner avec calme et philosophie me semble très utile avec les précisions qu’expose Thibaut. Comme tout « médicament », la philosophie demande aussi de respecter les doses : trop de discours et les effets deviennent nocifs, nous mettant en risque de nous perdre dans l’enjeu, oublier son corps et le reste de plaisir de la vie.


Bonne semaine !

jeudi 7 septembre 2017

Pourquoi n'avez-vous pas de « dépression post-vacances ? »


Bonjour,

Comment avez-vous commencé le mois de septembre ?

Probablement, durant les prochains jours, les conversations avec vos collègues, proches ou amis peuvent commencer en demandant des nouvelles sur votre rentrée, pour ceux qui ont eu des vacances, et parlant de la soi-disant « dépression post-vacances ». C'est le sujet auquel nous allons dédier cette brève publication.

Avant d'entrer dans le sujet, je soulignerai, qu’à mon avis, pour le processus thérapeutique, il n'est pas essentiel d'utiliser des catégories ou des diagnostiques, car chaque personne est un sujet particulier et doit être accueillie et accompagnée sans étiquette, avec toutes ses particularités. Si vous me le permettez, je vous indiquerai plus tard une publication spécifique à ce sujet. Cependant, je l'explique parce que, si pour la pratique clinique individuelle, l'utilisation des étiquettes diagnostiques est plus que dispensable, plus encore dans la vie quotidienne.

Revenons à la rentrée, si nous avons pu nous déconnecter de la routine et de la vie quotidienne à travers d’une pause ou vacances, c'est normal (comprenons par « normalité » le fréquent et probable) d’avoir besoin de quelques jours, pensées et émotions pour reprendre notre vie quotidienne, à tel point que la rupture avec la quotidienneté ait été grande, il peut sembler logique le besoin de plus de temps pour nous adapter à la rutine. Et cette transition peut occuper nos pensées et émotions pendant que nous nous rappelons des bons moments passés, et même sentir des émotions de tristesse face à l’absence. Nous appelons ces transitions adaptation, et pour chaque personne cela peut avoir un impact majeur ou mineur. Personnellement, je me souviens, encore écolière, de la rupture avec la vie quotidienne que supposait les trois mois de vacances que nous avions alors en Espagne, les liens renforcés avec les amis, d’autant plus à l'adolescence, et le brusque retour à l'école... Mais alors, désigner ces changements et leurs adaptations conséquentes, une catégorie diagnostique de "dépression" du Manuel DSM-5 utilisé par l'Américain Psychiatrique Association, ne semble pas un peu excessive ?

Rappelons-nous brièvement les symptômes que, d’au point de vue clinique, selon le manuel, définissent une dépression majeure (au moins 5 ou plus, incluant nécessairement 1 ou 2, pendant deux semaines consécutives) :

1. L'humeur dépressive la plupart du temps, presque tous les jours.
2. Une diminution significative de l'intérêt ou du plaisir pour la totalité ou la plupart des activités très souvent, presque tous les jours.
3. Perte de poids significative sans régime ou gain de poids (par exemple, plus de 5% du poids corporel en un mois) ou diminution ou augmentation de l'appétit presque tous les jours.
4. L'insomnie ou l'hypersomnie presque tous les jours.
5. Agitation ou retard psychomoteur presque tous les jours (observable par d'autres, pas simplement le sentiment subjectif d'agitation ou de ralentissement).
6. Fatigue ou perte d'énergie presque tous les jours.
7. Sentiment d'inutilité ou une culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement un auto-reproche ou une culpabilité d'être malade).
8. Diminution de la capacité de penser ou de se concentrer, ou de prendre des décisions, presque tous les jours.
9. Les pensées récurrentes de la mort (pas seulement la peur de mourir), des pensées suicidaires récurrentes sans plan particulier, une tentative de suicide ou un plan spécifique pour l'accomplir.

Et le plus important, « les symptômes qui causent des inconvénients cliniquement significatifs ou une détérioration du fonctionnement social, du travail ou d'autres domaines importants du fonctionnement ; et "l'épisode ne peut être attribué aux effets physiologiques d'une substance ou d'une autre condition médicale".

Alors je vous propose une petite réflexion, suivant les théoriciens de la pensée comme Noam Chomsky, si le langage crée la pensée, mon invitation serait de ne pas utiliser des étiquettes de diagnostique clinique pour décrire nos états d'esprit quotidiens. Ou, si nous les utilisons dans le cadre du langage quotidien, au moins ne pas les intérioriser, afin de ne pas suivre par inadvertance une « prophétie auto-réalisable » et finir par avec une dépression de manuel!


Bonne semaine,


mardi 29 août 2017

La rentrée, un bon moment pour la réflexion


Bonjour, comment avez-vous passé l’été ?

Bien que, selon le calendrier nous avons encore quelques semaines d'été jusqu'au 21 septembre, beaucoup de personnes pensent à présent qu’en septembre, ils reprendront ou pas, leurs horaires quotidiens, leurs activités, d’ici quelques jours.

Sans le vouloir, septembre devient comme un retour à l'enfance, au calendrier scolaire, où après les mois de juillet et d'août, nous reprenons les routines et nous nous prenons de bonnes intentions.

Et voilà où je voulais en arriver. Avons-nous favorisé les espaces personnels cet été ? Nous sommes-nous sentis bien en nous-même et nous sommes-nous sentis écouté ? Avons-nous formulé de nouvelles intentions ou avons-nous envie d’anciens souhaits ?

Si nous n'avons pas été en mesure de consacrer du temps à nous-mêmes, il se peut que ces jours-ci puissent être une bonne occasion avant le début du mois de septembre.

Peut-être après avoir lu cette publication, nous pouvons réserver cinq minutes, quinze ou tout le temps que nous souhaitons pour être avec nous-mêmes. Ici et maintenant. Respirer, sentir et écouter ce que notre corps et nos pensées nous communiquent : "Je vais bien", "Je suis phénoménal", ou "Je suis ......" "Cela m’arrive ...". C’est là où je vous propose de vous situer, dans l’écoute, les ressentis et l’accueil, par exemple : “D'accord, je t’écoute, après je déciderai de ce que je fais avec, mais maintenant je suis à l'écoute".

Si vous le souhaitez, plus tard, nous pouvons continuer à partager ces brefs espaces de réflexion, maintenant tout simplement, nous pouvons nous féliciter d'avoir consacré ce temps de lecture.


Bonne journée!


vendredi 7 avril 2017

Journée mondiale de la Santé: la dépression affecte plus de 350 millions de personnes au monde

Comme Journal Médical souligne, la stigmatisation de la dépression reste un obstacle pour que personnes du monde entier demandent de l'aide. Pour lutter contre cette réalité, l'OMS consacre la Journée mondiale de la Santé d’aujourd'hui 7 Avril, 2017, à cette maladie.

               A l'occasion de la Journée mondiale de la Santé, que cette année se dédie à la dépression, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) veut envoyer un message clair : la dépression est prévisible et soignable. Les patient(e)s et spécialistes de la santé mentale affirment « nous devons parler de la dépression normalement et ne pas le cacher comme si elle était un secret. »

               La dépression est une chose complètement différente des changements habituels d'humeur et de brèves réponses émotionnelles aux problèmes de la vie quotidienne. Pouvant devenir un grave problème de santé, surtout quand il est de longue durée et de modérée à sévère, causant de grandes souffrances et modifier le travail, l'école et les activités familiales. Dans le pire des cas, il peut conduire au suicide. D'ailleurs, chaque année, plus de 800.000 personnes se suicident, c'est la deuxième cause de décès dans le groupe d'âge de 15 à 29 ans.

               Sous le slogan Parlons de la dépression, l'objectif de l'OMS est de mettre fin à cette stigmatisation et veiller à que le grand public soit mieux informé sur la maladie mentale, leurs causes et conséquences possibles, et sur tout le soutien disponible pour la prévention et le traitement.


               Pour mieux comprendre la dépression et ses conséquences, l’OMS nous invite à voir les vidéos suivants.

vendredi 16 décembre 2016

La dépression comme thème de la Journée mondiale de la Santé 2017

Nous avons pris connaissance que l'Organisation mondiale de la Santé a choisi la dépression comme thème de la Journée mondiale de la Santé 2017.

À cette occasion, je vais dédier une série de publications sur mon blog au phénomène de la dépression, exposant ce que nous entendons de nos jours du point de vue clinique par dépression, ses manifestations, ses possibilités d'intervention et les prévisions d'amélioration.

Dépression: parlons-en

La Journée mondiale de la santé, célébrée chaque année le 7 avril pour marquer l’anniversaire de la création de l’Organisation mondiale de la Santé, offre une occasion unique de mobiliser l’action autour d’un thème de santé spécifique qui concerne le monde entier.

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé 2017, le thème de la campagne est la dépression.
La dépression touche les personnes de tous les âges, de tous les horizons et de tous les pays. Elle provoque une détresse morale et a une incidence sur l’aptitude des personnes à effectuer les tâches de la vie quotidienne, avec parfois des conséquences désastreuses sur les relations avec la famille et les amis et sur l’aptitude des personnes touchées à gagner leur vie. Dans le pire des cas, la dépression peut conduire au suicide, lequel représente désormais la deuxième cause de décès chez les 15-29 ans.

Toutefois, il est possible de prévenir et de traiter la dépression. Mieux comprendre la dépression, connaître et les moyens de la prévenir et de la guérir, permettra de réduire la stigmatisation associée à cette maladie et d’encourager davantage de personnes à demander de l’aide.



vendredi 9 décembre 2016

Offrir, s’offrir, que voulons dire avec nos cadeaux?

Même si pendant toute l'année nous pouvons offrir ou s'offrir des cadeaux, pendant le mois de décembre, les médias, le calendrier et nos proches nous rappellent la période de l'année avec plus de consommation et de cadeaux.

C'est à cette occasion, de moments de choix, que nous pouvons nous poser la question : Que voulons dire avec nos cadeaux? Ça répond plus à une motivation de faire plaisir à l'autre, ou bien ça nous fait plaisir offrir?

Grace à Thibaut de Saint Maurice et sa Philosophie du quotidien, nous pouvons reprendre l'Essaie du don, le texte le plus célèbre de l'anthropologue Marcel Mauss pour éclaircir ce sujet. Suivez-le en clickand, ici.