Asesoramiento psicológico, terapia y coaching

« Ne prétendons pas que les choses changent si nous continuons à faire la même chose », Einstein

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jeudi 18 avril 2019

Paul Greengard "l'homme qui a découvert le baiser de joie"


Paul Greengard est décédé le 13 avril, un homme passionné, physique, non conformiste, plein de créativité et qui a apporté à la psychologie la compréhension des mécanismes neurochimiques de la transmission interneuronale.

Entre la fin du XXème siècle et le début du XXIème siècle, le docteur Santiago Ramón y Cajal a décrit la doctrine neuronale expliquant la forme et les modes de connexion entre neurones. C'est pour cette raison qu'il a reçu le prix Nobel de médecine en 1906. Ramón y Cajal a appelé "bisous" à cette synapse et à cette communication entre les neurones.

Pendant plus de 50 ans, la plus part de la communauté scientifique a pensé que ces "baisers" étaient essentiellement électriques; cependant, un médecin suédois, Arvid Carlson, avait isolé et identifié la dopamine comme un élément fondamental de la transmission cérébrale ainsi que du contrôle des mouvements. Et avec lui, notre homme, Greengard, a décrit le fonctionnement de la dopamine et d'autres molécules pour obtenir une transmission neuronale.

Au XXIème siècle, Eric Knadel, Arvid et Greengard partagèrent le prix Nobel de médecine en 2000, car ils avaient mis en relation les processus neurochimiques du cerveau, la mémoire et l'apprentissage.

Le développement de l’étude de la dopamine nous a montré qu’il s’agissait d’un neurotransmetteur présent dans de nombreuses régions du cerveau et qu’il a davantage plus de fonctions que la communication neuronale ou les mouvements du corps. En simplifiant beaucoup, la libération de dopamine nous procure du plaisir et nous incite à répéter les comportements. Par conséquent, en thérapie, il est essentiel de prendre en compte la manière dont l’étude de la dopamine peut agir chez différentes personnes et leurs comportements.

Si vous êtes aussi passionné que moi par la relation entre la physique, l’histoire et psychologie, je vous invite à lire un bon article qui développe les principales contributions de Paul Greengard. Il a été écrit hier par le journaliste scientifique Manuel Ansede à El País, où j'ai pris la photo de Greengard.




mercredi 25 avril 2018

¿Besoin de fuir ou juste d'allumer la conscience?

Parfois, nous sommes si fermés dans notre immédiateté que nous croyons que la seule ou la meilleure solution à notre situation actuelle est d'en sortir, de fuir plus ou moins temporairement.

Cette idée qui peut sembler naturelle et instinctive, dans l'être humain, culturel et mental, est très médiatisée par le marketing qui nous sature chaque jour de messages d'alternatives de loisir pour être plus heureux. Mais le piège est très simple, pour consommer nous avons besoin d'argent, et pour obtenir de l'argent honnêtement, nous devons travailler, prendre des responsabilités et produire.

Et lorsque le niveau du travail et de l'activité ne correspond pas à nos besoins personnels, nos rythmes et nous goûts, nous pouvons être saturés et le labyrinthe se ferme alors, nous reprenons l’idée de « fuir » temporairement, comme la meilleure solution et la plus abordable.

Mais, que se passerait-il si nous allumons la lumière dans notre vie? Si nous prenions un temps personnel pour respirer, penser et ressentir, que nous dirions-nous? Que choisirions-nous de faire?

C'est la proposition de réflexion que nous présentons cette semaine, veille de la semaine prochaine avec des jours fériés ...

Que dites-vous?

dimanche 4 janvier 2015

Les consommateurs de cocaïne et amphétamine plus susceptibles de vouloir attenter à leur vie

Le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) nous informe des conclusions publiées par Andreea Adelina ArtenieJulie BruneauGeng Zang, François Lespérance, Johanne Renaud, Joël Tremblay et Didier Jutras-Aswad dans sur son article « Associations of substance use patterns with attempted suicide among persons who inject drugs : Can distinct use patterns play a role? », le 26 novembre 2014 dans la revue Drug and Alcohol Dependence.  

Parmi les personnes utilisant des drogues par injection, les consommateurs des drogues stimulantes, telles que la cocaïne et les amphétamines, sont près de deux fois plus à risque de présenter des comportements suicidaires, selon des chercheurs de l'Université de Montréal et du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM). La toxicomanie avait déjà été identifiée comme un important facteur de risque pour le suicide. Dix pour cent des décès chez les consommateurs de drogues seraient en effet attribuables au suicide. Les données issues de cette étude novatrice pourraient permettre de développer et d'évaluer des stratégies de prévention du suicide plus adaptées à cette population hautement vulnérable.

Vous pouvez lire l’article complet, en cliquant içi.

mercredi 10 décembre 2014

ALCOOL : ABSTINENCE ET/OU RÉDUCTION?

"L’abstinence a longtemps été le seul objectif de soin pour les personnes alcoolo-dépendantes. Plus en phase avec les modes de consommation et les profils des patients, le modèle de la réduction des dommages et des risques permet un changement de paradigme. Des médicaments de l’alcoolo-dépendance au mindfulness, en passant par l’entretien motivationnel, l’offre de soin doit cependant rester centrée sur le patient, ses besoins et son rythme."


Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la revue Santé mentale en cliquant ici